Le scrutin de vendredi s'annonce comme un duel. D'un côté, le président sortant Hassan Rohani, soutenu par les réformateurs et les modérés. De l'autre, Ebrahim Raissi, appuyé par le guide suprême. Ligne dure, nul besoin, selon lui, de l’aide étrangère. Reportage à Téhéran de Valérie Crova.

Ce sont deux horizons qui s'offrent à l'Iran dans le cadre de la présidentielle, dont le premier tour a lieu ce vendredi.
Avec le président Hassan Rohani, qui se représente soutenu par les réformateurs et les modérés. A son actif : la signature de l’accord sur le nucléaire avec les Etats-Unis, la baisse de l’inflation. Reste encore à concrétiser les promesses d’emploi, de croissance et d’investissements étrangers.
En face, le religieux conservateur Ebrahim Raïssi, appuyé par le guide suprême. Ligne dure, nul besoin, dit Ebrahim Raissi, de l’aide étrangère...
Dans un pays où 2 Iraniens sur 3 ont moins de 40 ans, le scrutin pourrait se jouer avec la mobilisation de la jeunesse, chez qui le président Rohani est plutôt favori.
Reportage de notre envoyée spéciale à Téhéran, Valérie Crova, auprès notamment de Banafsheh, 24 ans, diplômée de la prestigieuse université de Sharif, à Téhéran, dans l'ingénierie chimie, et de Alireza, qui a lui étudié l'architecture. Ils sont tous les deux à la recherche d'un emploi.


A VOIR Portrait vidéo des deux candidats favoris : le président sortant Hassan Rohani et le conservateur novice en politique Ebrahim Raisi.
A ECOUTER Iran : les enjeux de la présidentielle (Affaires étrangères, 13 mai 2017)