Retraité denonçant les ravages de l'industrie minière Retraité denonçant les ravages de l'industrie minière © Staff Photographer / Reuters
**Barack Obama** , qui a promis au monde après son élection de mettre fin à l'inaction de son pays sur le climat, va se livrer à Copenhague à un exercice: tenir promesse tout en évitant de compromettre le vote, par un Congrès récalcitrant, d'une loi contre le réchauffement. Le président américain Barack Obama modifie le "timing" de sa visite à Copenhague et les observateurs y voient un signe encourageant: prévue dans un premier temps pour mercredi, **sa présence a été reportée aux derniers jours du sommet** considérés comme cruciaux pour la négociation, ce qui laisse envisager la possibilité d'un accord politique sur le climat. Son objectif chiffré à présenter aux délégués des pays participants à la conférence de l'Onu reste le même: une réduction des émissions américaines de gaz à effets de serre de **17% au-dessous du niveau de 2005 d'ici 2020 et de 83% d'ici 2050** . Avec **54% de leur électricité produite grâce au charbon** , les Etats-Unis dépendent largement autant de ce minerai que du pétrole. Dans un contexte de lutte farouche pour l'indépendance énergétique, nombreux sont ceux qui trouvent ridicule de mettre en péril cette production phare nationale, au nom d'une lutte incertaine contre les changements climatiques. En outre, en ces temps de crise économique aiguë, risquer de perdre des emplois industriels en accroissant les coûts environnementaux des conglomérats semble le comble de l'idiotie aux partisans du charbon. Un reportage en Virgine de **Fabienne Sintès**