Pour la première fois des oiseaux ont fait preuve d'altruisme ; il s'agit de perroquets gris du Gabon / Les thérapies géniques recourant aux vecteurs viraux adéno associés ntègrent le génome et favorisent la croissance de cellules, un mécanisme à surveiller.

Les perroquets gris du Gabon font preuve d'altruisme
On savait ces perroquets doués d’intelligence pour résoudre certains problèmes lors d’expérimentations, au point qu’on les surnomme les « singes à plumes ». Avec les corvidés, ils font partie de ces oiseaux aux capacités cognitives les plus développées, mais alors que les corbeaux et autres corneilles n’ont jamais montré lors d’expérience qu’ils étaient capables d’aider leur prochain, ou d’avoir un quelconque comportement altruiste, les perroquets gris du Gabon viennent de le montrer. C’est ce que rapporte une étude menée par chercheurs de l’Institut d’ornithologie Max Planck en Allemagne.
Dalila Bovet est enseignante chercheuse au laboratoire « Ethologie, cognition et développement » à l’Université Paris Nanterre et elle étudie tout particulièrement les perroquets gris du Gabon.
Thérapie génique : quelle sûreté pour les vecteurs ?
On en parlait dans l’émission que nous consacrions il y a peu à ce sujet, la question des vecteurs est cruciale pour l’efficacité d’un traitement par thérapie génique. Les vecteurs viraux adéno associés, les AAV, dérivent d’un virus baptisés adéno virus et ont été transformés pour s’adapter aux besoins de la thérapie génique.
Au cours du dernier congrès annuel de la société américaine d'hématologie une présentation, qui n’a pas valeur d’étude revue par les paires, a mis en évidence que chez des chiens atteints d’hémophilie et traités par thérapie génique, les vecteurs viraux adéno associés intégraient le génome. Or, cette intégration semble favoriser la croissance de certaines cellules ce qui fait revenir sur le devant la scène la crainte d’un lien entre traitement par thérapie génique par AAV et l’oncogénèse.
Prudence et surtout pas d’emballement, c’est que nous dit Giuseppe Ronzitti, responsable d’équipe au Généthon et chargé de recherche INSERM.
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