Pour la première fois une équipe de chercheurs de Cincinnati a produit un intestin organique complet en laboratoire à partir de cellules souches. Sa transplantation avec succès sur une souris laisse entrevoir des applications thérapeutiques nouvelles pour les humains.
Le cas d'une adolescente britannique relance le questionnement sur la cryogénisation post-mortem
La justice britannique a autorisé le mois dernier une jeune fille de 14 ans - atteinte d'un cancer incurable - à se faire cryogéniser après sa mort. Son corps a depuis été transféré dans les locaux du Cryonics Institute aux Etats-Unis, un des trois établissements au monde à pratiquer ce type de conservation post-mortem à très basse température (-196°C), en vue d'une éventuelle "ré-animation". La presse britannique s'interroge sur cette pratique interdite dans le pays et médicalement douteuse : du côté des "cryonistes", on ne donne aucune garantie, mais on croit aux promesses de la biologie moléculaire.
En bref
Proies et prédateurs : un nouveau modèle pour le comportement des gènes dans l'ADN ? - Îles Fidji : quand les fourmis se font agricultrices - Le CNRS touché par le décès d'un de ses directeurs - Le premier synchrotron du Moyen-Orient opérationnel en décembre en Jordanie - 19èmes prix Le Monde de la recherche universitaire : deux innovations contre le cancer - Le "NASA Space Poop Challenge" : comment faire ses besoins en scaphandre spatial ?
- Biologiste, chercheur à l'Hôpital pour enfants de Cincinnati dans l'Ohio, co-auteur de l'étude sur la fabrication d'un intestin fonctionnel
- Directeur du Cryonics Institute de Clinton Township (Detroit) dans le Michigan
- Cryobiologiste, chercheur à la retraite du laboratoire Louis Néel de Grenoble