Depuis la confirmation de la fermeture de l'usine de Bridgestone de Béthune, l'usine tourne au ralenti. Une cellule psychologique et une cellule de reclassement ont été mises en place pour les 863 salariés, mais beaucoup attendent la fin des négociations pour se projeter. Reportage à Béthune.
Depuis l’annonce du départ définitif du fabricant de pneu japonais Bridgestone, les 863 salariés de l’usine de Béthune s’interrogent sur leur avenir.
L’intersyndicale négocie les conditions de la fermeture qui est prévue pour mai, mais les discussions patinent.
Plusieurs repreneurs potentiels ont visité l’usine, mais il n’y a rien de concret pour le moment. Quelle vie après Bridgestone ? Marie Viennot a posé la question aux salariés qu'elle a rencontré à l'occasion de la journée d'action du 27 novembre et le jour suivant.