Au siècle des Lumières, le roman libertin, ironique et sexuel, tente de libérer les esprits, comme le fait aussi la philosophie de l’époque. Diderot lui-même joua sur cet amalgame et fut longtemps soupçonné comme l’auteur de "Thérèse philosophe". La raison permettrait-elle d’accéder au plaisir ?

L'invitée du jour :
Florence Lotterie, professeure de littérature du 18ème siècle à l'Université de Paris anciennement Paris-Diderot, travaux orientés vers les questions de genre et de représentation des sexualités, les rapports entre roman et philosophie à l'âge classique et le "tournant des Lumières" en particulier autour des auteur.e.s du "Groupe de Coppet" et des imaginaires de la Révolution française
Textes lus par Maëlys Ricordeau :
- Extrait de Thérèse philosophe, de Jean-Baptiste Boyer d'Argens, 1748
- Extrait d'Histoire d'une Grecque moderne, de Antoine François Prévost, 1740, suivi d'un extrait du film L'insoutenable légèreté de l'être, de Philip Kaufman, 1988
Sons diffusés :
- Epigramme du poème Guillaume Colletet, l'un des premiers membres de l'Académie Française, 1622, interprété par Colette Renard
- Extrait du film La nuit et le moment, de Anna Maria Tatò
- Extraits de la pièce de théâtre La nuit et le moment, Crébillon fils, 1755, mise en scène de Jean-Louis Thamin en 1978
- Chanson de fin : Mylène Farmer, Libertine
Chroniques
Bibliographie
Le genre des Lumières : femme et philosophe au 18ème siècleClassiques Garnier, 2013
- professeure de littérature du 18ème siècle à l'Université de Paris