En 1952, Fanon publie “Peau noire, masques blancs”, un livre qui ne revendique aucune méthode, non théorique, basé sur une expérience subjective : celle d’un homme qui se découvre Noir dans le regard d’un Blanc. Comment sortir de l'assignation par la couleur de la peau ?
Que veut dire Fanon lorsqu'il affirme dès l'introduction de Peau noire, masques blancs, que le Noir n'existe pas ?
L'invitée du jour :
Marylin Maeso, professeure de philosophie dans le secondaire
Texte lu par Benard Gabay :
- Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs, chapitre 5 “L’expérience vécue du Noir”, 1952, éditions du Seuil (avec une musique de World Kora Trio, Nine lives)
Sons diffusés :
- Adèle van Reeth lit un extrait de Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs
- Musique de Abdoulaye Diabate, Rokhaya
- Extrait du film Tout simplement noir, film de Jean-Pascal Zadi, 2020
- Adèle van Reeth lit un extrait du Discours sur la Négritude, de Aimé Césaire, 1987, prononcé à l'université internationale de Floride (avec une musique de Ali et Toumani Toure, Ruby)
- Musique de fin : Sam Castendet et son orchestre créole, Nègue ni mauvaise maniè
Chroniques
Bibliographie
Peau noire, masques blancsSeuil/Points, 2015
- philosophe et essayiste