"Plus de la moitié du vivant, parmi les vertébrés, a disparu ces quarante dernières années, comme le souligne le rapport « Planète vivante », du 27 octobre dernier, publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF).
Gilles Bœuf, titulaire de la chaire développement durable, environnement, énergie et société, lance le même cri d'alarme dans sa leçon inaugurale, « La biodiversité, de l'océan et la forêt, à la cité », le 19 décembre 2013, au Collège de France.
Alors que la COP 22 réunit décideurs et acteurs du développement durable et que la biodiversité est entrée dans une phase d’érosion beaucoup trop forte, nous vous proposons de retrouver cette semaine, le biologiste Gilles Bœuf, pour sa série de cours, "La biodiversité, son évolution et ses croisements avec l’humanité". (Lien vers le résumé des cours).
Rediffusion de l'entretien avec Christine Goémé, émission du 14 octobre 2014, dans le cadre de l’Éloge du Savoir.
"Moi, petit garçon, à 10 ans, je savais que je serais biologiste et que je serais chercheur"... J'ai élevé des serpents, des grenouilles... et j'aimais beaucoup l'histoire. J'adorais la géographie. Je connaissais tous les oiseaux, les papillons. J'ai une mémoire fabuleuse. Cela m'a beaucoup aidé."
Retour sur le parcours d'endocrinologue de Gilles Boeuf qui a suivi pendant 20 ans la migration des saumons ("Comment sait-on qu'un petit saumon part en migration?" "Quel rôle joue la glande thyroïde ?") à son arrivée au Collège de France et à son alarme sur la surexploitation de l'écosystème.
Comment prend-on la mesure de la biodiversité ? De son érosion ? Comment change-t-on de comportements ? Gilles Boeuf, écologue, biologiste, humaniste, refuse d'être "catastrophiste" ? Comment agir ?