Durant les rapports Est-Ouest, Washington ne s’était guère intéressé aux pays africains, à l’exception de l’Afrique du Sud, de l’Angola (où étaient massivement intervenus les Cubains) et de la Corne de l’Afrique (où étaient présents des forces est-allemandes ou alliées de Moscou).
Dans les années 90, on a beaucoup parlé de l’intérêt de l’Afrique subsaharienne pour les États-Unis, à cause des ressources mais aussi de l’expansion d’Internet, des attaques terroristes (Kenya, Tanzanie), de la collaboration militaire avec les Européens (RECAMP) ou encore de la mise en place d’un grand commandement militaire AFRICOM, complété par des installations militaires importantes (Djibouti) ou modestes et dispersées.
Le conflit malien, entre autres, a-t-il contribué à réévaluer les instabilités africaines, vu de Washington ?
Vincent Michelot est professeur à Sciences Po Lyon
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