
Il ne faudrait pas nommer la crise ainsi. En effet, une crise est caractérisée par un moment de décision (c’est l’étymologie même) : elle est datée. Or, ladite crise est née du scandale américain, à la fois bancaire et immobilier, des Subprimes (prêts hypothécaires à risque) qui date de… 2007.
Quatre ans ont passé ! De plus, personne ne sait que décider et la situation ne fait qu’empirer, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe.
Quoi qu’il en soit, c’est toujours l’inquiétude qui domine dans les sociétés du Vieux Continent, par-delà l’impéritie des institutions européennes et les logiques ou rapports de force nationaux.
Ces grandes craintes, souvent justifiées (qu’on pense à la Grèce) et différentes d’un pays à l’autre, traduisent sans contexte une peur de l’avenir, accentuée sans doute par le vieillissement considérable de la population depuis des décennies.
