Le porte-avions est l’un des outils les plus élaborés de la projection de la force. Sa puissance de feu, son autonomie (surtout, s’il est à propulsion nucléaire), son ubiquité en font plus qu’un bras armé des systèmes de défense. De fait, il présente des atouts exceptionnels.

De plus, il peut remplir des fonctions diplomatiques et « faire bouger » un porte-avions, c’est déjà exercer des pressions. Bien sûr, les États-Unis, qui disposent d’une dizaine de bâtiments (toujours escortés par d’autres bateaux de surface et par des sous-marins, tout navire étant vulnérable), sont incomparables. Mais très peu de pays entretiennent des porte-avions (à distinguer des porte-hélicoptères) à propulsion nucléaire, encore moins à catapulte. La France n’a plus qu’un porte-avions, le Charles-de-Gaulle, indisponible durant les longues périodes de maintenance, la mise en chantier d’un second porte-avions (dix ans de travaux) se posant régulièrement. (Th. G.)
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La France a-t-elle besoin d’un 2ème porte-avions ? Par Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur associé à l’Institut Thomas More
Sur le site officiel de la Marine Nationale (française) :
Sur le site officiel de la Royal Navy :
Sur le site officiel de l'US Navy :
Sur le site officiel de la Marine Nationale (française) :
Sur le site officiel de la Royal Navy :
Sur le site officiel de l'US Navy :
Sur le site officiel de la Marine Nationale (française) :
Sur le site officiel de la Royal Navy :
Quelques archives en couleurs des opérations militaires marines américaines menées en juin 1944 :
- docteur en géopolitique, professeur agrégé d'Histoire-Géographie, et chercheur à l'Institut Français de Géopolitique (Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis).