Le pétrole représente 32 % de la consommation énergétique mondiale, le charbon 29 %, le gaz naturel 22 %. Bref, les énergies fossiles constituent à elles seules 83% du total.
Les énergies renouvelables, si à la mode, fournissent un apport électrique très faible, malgré une certaine propagande appuyée sur des « lobbys » actifs et sur de puissantes aides étatiques.
Le nucléaire ne représente que 7 % (14 % en Europe) et ne concerne somme toute que peu de pays.
Le pétrole est nécessaire aux transports de presque tous les types, 2/3 du pétrole mondial consommé y étant dédiés.
Pour quantité de raisons, il restera indétrônable, pour le meilleur et pour le pire.
Dans ce contexte, comment son marché est-il organisé ?
Philippe Copinschi est consultant sur les questions pétrolières et maître de conférences à Sciences Po
- docteur en relations internationales, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste des questions pétrolières en Afrique.