Depuis des années, Moscou veut rééquilibrer ses relations avec l’Europe (la moitié de son commerce extérieur), au profit de l’Asie en général et de la Chine en particulier.
D’autant plus, que les États-Unis du président Obama avaient annoncé leur volonté de « pivoter » vers l’Asie (on pourrait en français parler de « bascule »).
Des convergences entre Moscou et Pékin sont manifestes, dans le domaine de l’énergie (exportation du gaz et du pétrole russes), dans celui de la lutte contre le terrorisme islamique (Organisation de coopération de Shanghaï), dans le besoin d’un monde plus multipolaire-- encore plus dans un contexte où Washington est durablement affaibli.
Les rapports russo-chinois et sino-russes (qui ne sont pas forcément symétriques) seront-ils un axe structurant des relations internationales ?

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- professeur à l’IEP de Strasbourg