« Inacceptables », ce que disait mercredi dernier le Mexique des propositions avancées par les Etats-Unis juste avant la fin d’une quatrième session de re-négociations de l’Alena : l'accord final est reporté de 6 mois... à fin mars 2018 !
Présenté il y a 4 ans à l'aéroport Mirabel, le Bombardier CS 100 était le grand chalenger conçu par le groupe canadien, seul concurrent occidental face aux avions vedettes de Boing et Airbus•
Crédits : CLEMENT SABOURIN
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AFP
Ce traité de libre-échange Nord-Américain conclu 1994 comporte un ensemble de tarifs douaniers et quotas avantageux pour tous – mais pour Donald Trump il s’agit du « pire accord commercial » signé par son pays, il a décidé de le renégocier coûte que coûte et a exprimé plusieurs fois sa préférence pour un retrait des Etats-Unis.
Le calendrier pourrait pourtant ne pas jouer en faveur des Etats-Unis car ce délai intervient alors que tout devait être bouclé avant fin 2017 et que le temps presse : à cause de la perspective d’élections législatives au Mexique en juillet et renouvellement du Congrès aux Etats-Unis en novembre 2018, et de l’incertitude croissante qui pèse sur les marchés, certains titres sont déjà instables à la bourse.
Jusqu'ici on pouvait penser que les Etats-Unis « bluffaient » en menaçant d'un retrait total, un « Nexit » – comme cela a été le cas pour le traité Transpacifique TPP : peut-être pas. S’agit-il d’un blocage technique, d’un coup tactique ou d’une impasse politique ?
Quelques vidéos pour éclairer en images le thème d'aujourd'hui :
Il y a dix jours, le premier ministre du Canada Justin Trudeau s’est rendu à Washington pour rencontrer une nouvele fois Donald Trump. Ce voyage s'inscrit dans le contexte difficile des relations économiques entre le Canada et les États-Unis, puisque la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain entre dans une étape nettement plus difficile de par la voolonté des Etats-Unis :
Le CETA, accord de libre échange entre le Canada et l’Union européenne, est appliqué de manière provisoire depuis le 21 septembre. Que contient-il exactement et créera-t-il un risque supplémentaire pour l'environnement ? Les Dessous de l'éco vous l'explique, simplement:
.Il y a tout juste un an, e gouvernement régional du Québec investissait 1,3 milliard dans Bombardier Canada. Entrevue avec le ministre de l’Économie, Jacques Daoust, sur le risque calculé que prend son gouvernement, et le chef de l’opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, sur cet investissement:
expert associé au CEPII. Ancien diplomate et conseiller économique à l'Ambassade de France à Washington D.C. et Berlin, il a conduit la délégation française qui a négocié l'Uruguay Round.
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