Mozambique. Pourquoi le retour de la violence armée ?
Interface portugaise entre les colonies allemandes de l’époque en Afrique orientale et les colonies anglaises en Afrique australe, le Mozambique s’étend sur 800 000 km².


La simple carte révèle des divisions internes notables : entre autres, le littoral et l’intérieur ; l’échancrure du fleuve Zambèze ; le nord, le centre et le sud ; une capitale totalement excentrée.
Quelques repères, d’abord. 26 millions d’habitants, presque six enfants par femme en âge de procréer, une espérance de vie très réduite (52 ans pour les hommes, 56 ans pour les femmes), peut-être 73 millions en 2050.
La guerre civile du milieu des années 70, à l’aube de l’indépendance, avait été moins longue (1976-1992, pourtant), moins cruelle (900 000 morts, pourtant, dit-on), moins internationalisée que sa symétrique en Angola. Dans les années 90, on avait même applaudi au processus de paix mis en œuvre sous l’égide de l’ONU. Depuis quelques années, on promet au pays d’importantes ressources en gaz.
Et cependant, dans l’été 2015, les hostilités reprennent. Pourquoi, quelle logique des principaux acteurs, quel coût payé par la population ? Th. G.

Bibliographie
Mozambique, la révolution imploséeMichel CahenL'Harmattan, 2000
- directeur de recherche au CNRS