Le prix Nobel est devenu une institution dévalorisée par l’époque et, chaque année, par l’idée qu’elle se fait de l’époque du moment. Il avait même été décerné, toutes affaires cessantes, à un candidat qui n’avait rien demandé et n’avait rien fait, le tout frais président Obama.
Aujourd’hui, il est accordé à un conglomérat d’œuvres démocratisantes, dans un pays maghrébin qui a, au moins, montré le sens de la mesure. C’est, d’une certaine façon, un vote éminemment consensuel et par défaut.
Tout le monde est pour une transition heureuse en Tunisie. C’est aussi un hommage à la société civile, qui est devenue une sorte de déesse sociale.
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