Deux victimes du programe spatial militaire iranien
Les sanctions économiques, qui peuvent être précédées ou complétées par d’autres (diplomatiques, militaires, juridiques…), ont été largement employées par les États-Unis depuis la guerre, c’en est même le plus grand utilisateur.
Les États, individuellement ou collectivement, sont beaucoup plus prudents, car elles présentent des inconvénients considérables : elles sont très souvent inefficaces, contournées et contre-productives.
Qu’elles soient infligées par l’ONU, par Washington, par l’Union européenne, par des regroupements d’États, elles sont surtout fréquemment inutiles.
Des exemples historiques majeures ont montré leurs limites : à l’égard de Cuba, de l’URSS ayant envahi l’Afghanistan, du régime d’apartheid sud-africain, de la Libye de Kadhafi, de l’Irak de Saddam Hussein, de la Corée du Nord « proliférante » (programme nucléaire militaire). Les récents exemples birman et iranien changent-ils vraiment la donne ?
Freyredoun Khavand est enseignant chercheur à Paris Descartes
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