Les relations franco-allemandes sont essentielles pour l’avenir de l’Union européenne, profondément malade. D’autant plus qu’il y aura en 2017 des élections présidentielle et législatives en France, législatives en Allemagne.
A Bratislava, vendredi 16/9/16•
Crédits : Leonhard Foeger
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Reuters
Par-delà l’analyse à chaud des résultats des deux scrutins régionaux d’hier en Allemagne, les relations franco-allemandes et germano-françaises restent centrales pour l’avenir de l’Union européenne. Or, les accusations contre l’Allemagne, ou plutôt contre le gouvernement de coalition de Madame Merkel, se multiplient, au point que dans certains domaines, Berlin semble souvent sortir de l’enveloppe de l’Union européenne.
Par exemple, lors de la crise de la dette souveraine, en particulier à l’égard de la Grèce ; après la décision de fortement polluer en construisant des centrales à charbon, au lendemain de la tragédie de Fukushima (abolition du nucléaire civil d’ici 2022) ; lors de l’afflux des migrants du Proche-Orient en 2015, provoqué par l’Allemagne (1,1 million de réfugiés dits aussitôt « politiques »), ce qui a mis à bas le principe et le fonctionnement des accords de Schengen ; lors de la réouverture en 2016 des négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, le régime autocratique et autoritaire du président Erdogan étant tout sauf démocratique.
Il est vrai, et il faut y insister, que l’Allemagne profite en l’occurrence de la faiblesse de son partenaire français et des divisions des Européens sur quantité de sujets.
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