De nouvelles formes de précarité et d'insécurité, même de misère, apparaissent avec le numérique et ne correspondent pas à celles du 20ème siècle, purement matériel. Mais le numérique peut aussi penser les moyens d'en sortir.
Un cycliste Deliveroo dans les rues de Londres•
Crédits : Toby Melville
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Reuters
Avec le numérique apparaissent de nouvelles formes de précarité : celle des chauffeurs Uber, des conducteurs de vélo Deliveroo par exemple, prend des formes qui diffèrent de la pauvreté plus classique : absence de contrôle des horaires, subordination diffuse via la "notation", imprévisibilité des conditions de travail. Les causes d'une certaine précarité se fragmentent et sont plus diffuses, touchant une part toujours plus large des classes moyennes (connexion permanente, contrôle insidieux par la technologie, trajets pendulaires, pression par les pairs, accès au logement).
Mais le numérique peut aussi penser les solutions adaptées : des syndicats pour les travailleurs de demain, ou des startups qui proposent un nouveau modèle coopératif qui redistribue la valeur auprès de ceux qui la créent.
Reportage : l'application Entourage
Le numérique, de nouvelles formes de précarité, mais aussi peut-être de nouvelles façons de s'organiser pour lutter contre la pauvreté. C'est l'objet de l'association Entourage et de l'application qu'elle lance : rompre la solitude des personnes sans-abri en nous aidant tous à aller à leur rencontre.
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L'application Entourage
Logo de l'association Entourage•
Crédits : Radio France
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