Le Musée International des Arts Modestes à Sète fête ses dix ans d’existence. Il est unique en son genre et recèle des trésors à forte valeur sentimentale ajoutée. On y trouve, mis en valeur, soldats de plomb, figurines en plastiques, cadeau Bonux, bijoux de pacotille, vieux joujoux défraichis, capsules de soda, planches de décalcomanies, images trouvées dans les tablettes de chocolat, pochettes de 45 tours, etc. Mais aussi des nains de jardin, des architectures de carton, des maquettes d’avions, des mappemondes en tous genre ou des voitures à pédales…Et que sais-je encore ?
L’art modeste : un art de la récup ? C’est bien autre chose, selon son Président et co-fondateur l’artiste Hervé di Rosa. Fruit de longues années de recherches, de découvertes, d’affinement de la pensée, l’art modeste se joue des disciplines et des frontières artistiques et géographiques.
L’art modeste : un concept généreux qui convoque la poésie des petits riens, les inventaires à la Prévert, le fameux « je me souviens » de Georges Perrec ou encore la définition méthode de l’artiste Fluxus Robert Filliou et de son concept de « Bien fait, pas fait, mal fait. »
Mais d’où vient ce terme et comment s’est-il fait une place au sein de la création artistique contemporaine ?
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