Par Adèle Van Reeth
Réalisation : Mydia Portis-Guérin
Lectures : Marianne Basler
Bienvenue à Port-Royal, dernier temps:
De Port-Royal, que reste-t-il à dire ? De cette mouvance intellectuelle qui a marqué et influencé tous les savants, femmes et hommes de lettres du XVIIème siècle, nous esquissons le portrait depuis le début de la semaine, un portrait avec en son centre, le coeur : le cœur et l’amour propre, lundi, avec les Essais de morale, le cœur et main, mais aussi l’odorat, mardi, autour de l’écriture féminine, le cœur, toujours, qui vient perturber la parole et l’art de penser, hier, à partir des écrits sur la Logique. Nous voilà face à un portrait fidèle, un visage aux contours nettement dessinés, mais le cœur n’a pas dit son dernier mot, car il manque à cette esquisse un regard, une écoute et un costume: il lui manque un théâtre, il lui manque : Jean Racine.
Pour nous en parler aujourd'hui, nous avons le plaisir de recevoir Laurent Thirouin.

Références musicales:
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Christophe Demarthe , Le laminoir
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Tommaso Albinoni , Il nascimento dell aurora
- Michel Laurent, Tu me joues la comédie
- Johnny Hallyday , L'autoportrait
Extraits:
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Jean Racine, Britannicus , acte IV, scène 3 (réalisation de Catherine Lemire)
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Molière , Dom Juan ou le Festin de pierre Acte I, scène 2 (mise en scène Jean Vilar au Théâtre National de Chaillot, 1954)
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Jean Racine , Phèdre , Acte II, scène 5
Lecture:
- Saint Augustin , Les confessions (Gallimard/ La Pléïade)
Les "2 minutes papillon" de Géraldine Mosna-Savoye: à propos de la parution du livre de Jean-François Hamel, Camarade Mallarmé, une politique de la lecture (Minuit)

- professeur de littérature française du XVIIe siècle à l’Université Lumière Lyon 2