Les Nouvelles Vagues entament un chantier de réflexion sur le hasard. Au lendemain du premier tour des élection présidentielles, nous discutons avec un chercheur en sciences politiques d'un dispositif démocratique : le tirage au sort.

Aujourd’hui, c'est le premier jour de notre semaine consacrée au “hasard”. Le hasard qui fait bien ou mal les choses et dont nous peinons à connaître la part. Si ce n’est comme un résidu de coïncidences que l’on ne peut expliquer. Le hasard porte en lui tous les espoirs et les dangers, à commencer par celui de ne pouvoir être maîtrisé. Si le hasard rebat les cartes, alors il met à égalité tous les hommes et serait, pour cela, source de justice. C’est en tout cas l’idée fondatrice du tirage au sort, dont nous allons parler aujourd’hui.
Avec Dimitri Courant, doctorant en sciences politiques (Université Paris 8 / Université de Lausanne), qui travaille sur l’institution, la participation et la représentation politique. Sa thèse, sous titrée Principes démocratiques et représentation au sein de dispositifs délibératifs contemporains, porte sur le nouvel esprit du tirage au sort.
Son prochain article "Tirage au sort et délibération dans l'Armée française. Sociologie du Conseil Supérieur de la Fonction Militaire" est à paraître dans la Revue Participations.
Programmation musicale :
- Department of Eagles, No one does it like you
- Deerhoof, Super duper rescues heads
- Feist, 1234
À 14h, #lesnouvellesvagues@franceculture se demandent "pourquoi ne pas tirer au sort nos représentants politiques ?" avec @DimitriCourantpic.twitter.com/L9RMWsfyfk
— maylis besserie (@MBesserie) April 24, 2017
Chroniques
- doctorant en sciences politiques (université Paris 8 / université de Lausanne)