Troisième moment de cette semaine entièrement consacrée à la Nouveauté. Aujourd’hui, volet numérique hebdomadaire des nouvelles vagues, nous interrogeons les nouveautés qu’illustrent les Massive open Online Courses. Les Mooc. Notre invité, Clément Lhommeau publie Mooc : l'apprentissage à l'épreuve du numérique.
Clément Lhommeau•
Crédits : Claire Mayot
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Radio France
La Nouveauté, nous l’avons interrogée dans le monde ancien, chez les latins particulièrement. C’était lundi et chacun pouvait se mettre dans la toge d’un jeune romain de 25 ans, qui, rentrant chez lui après une soirée arrosée, se trouve, dans l’atrium de sa maison, face aux bustes de marbre de ses ancêtres. Jeune romain pour qui l’essentiel est d’abord de s’inscrire dans une lignée. Hier, point de bustes mais des voix venues du passé. Francis Ponge, Georges Perec, et Alain Robbe Grillet, s’invitaient à notre table et fournissaient de l’eau au moulin de l’éditeur Frederic Martin, pour qui la nouveauté d’un livre, tient, avant toute chose dans sa capacité à relier chacun d’entre nous qui le lisons, à une forme d’éternité. Aujourd’hui, volet numérique hebdomadaire des nouvelles vagues, nous interrogeons les nouveautés qu’illustrent les Massive open Online Courses. Les Mooc. Cours en ligne.
A dimension plus ou moins interactive. Quelqu’un, professeur rattaché à une université, ou une institution identifiée entreprend ce qui ressemble à un cours magistral, devant non plus un parterre d’étudiants ou d’auditeurs libres, mais une caméra. Cet objet filmé finissant sur la toile est rendu disponible à qui veut s’inscrire. Bien sûr, cela soulève des questions pédagogiques, des questions sociales de diffusion du savoir, et, enfin, dans un contexte de mise en concurrence des Universités, des questions de communication, de sous, de formatage, de langue …
Notre invité, Clément Lhommeau publie Mooc : l'apprentissage à l'épreuve du numérique.
En fin d'émission, vague d'émotions. Nous demandons à quelqu'un de nous décrire, chaque jour, une de ces révolutions intimes que sont les rencontres avec certaines œuvres marquantes. La comédienne Corinne Miret se prête à l’exercice. Elle évoque aujourd’hui sa lecture du texte d’Edouard Louis. Paru en février dernier, « En finir avec Eddy Bellegueule », décrit non pas l’insurrection qui vient, mais celle qui fut nécessaire à un jeune homme, homosexuel, ayant grandi dans un environnement à plusieurs égards violent, pour entrevoir la possibilité d’une réalisation, et embrasser une vie éloignée de celle dessinée par ses origines sociales ….. Récit de lecture à 16h45.
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