2019 |La chorégraphe Maud le Pladec retrace son parcours, un cheminement heureux de la danse jazz à la danse contemporaine. Directrice du Centre Chorégraphique National d’Orléans, ses missions de pédagogue et de passeuse sont au centre de de ses préoccupations. Entretien 2/3 par Albane Penaranda.
C’est en Bretagne, où elle a grandi, que Maud Le Pladec, enfant, s’initie à la danse.
La danse m’a choisie plus que je ne l’ai choisie.
Elle se voit alors professeure de modern jazz mais une suite de révélations et de rencontres va la conduire à la scène contemporaine.
La danse c’est entrer au plus profond de soi-même et s’ouvrir… Plus je danse et plus je me rencontre.
Cette Nuit, elle a choisi de faire entendre Meg Stuart et Alain Buffard qui, s’ils ne nourrissent pas directement son travail, l’ont marquée par leurs personnalités et leurs singularités. Voulant que la danse puisse toucher les autres comme elle l’a été, Maud Le Pladec souligne l’importance de transmettre et d’expliquer auprès de tous les publics : "Je refuse que les gens ressortent en pensant 'ce n’est pas pour moi, je n’ai rien compris'". Elle souligne la nécessité d’un travail de pédagogie :
La danse contemporaine va très vite, elle use beaucoup de codes, elle est métissée… Si on n’a pas accès à toutes ces cultures-là et si l’on n’a pas ces connaissances-là, on peut vite se sentir exclu.
Dans son prochain spectacle, avec l'Ensemble Ictus, la chorégraphe donnera voix aux femmes musiciennes disparues ou contemporaines. Un voix essentielle "parce que ce matrimoine-là n’est pas très connu".
- Par Albane Penaranda
- Réalisation : Romain Masson
- Avec la collaboration de Hassane M'Béchour
- Indexation web : Odile Joëssel, Documentation Sonore de Radio France
- La Nuit rêvée de Maud Le Pladec - Entretien 2/3 (1ère diffusion : 15/09/2019)
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- danseuse, chorégraphe
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