Et oui, cet état de grâce a duré dix heures…

Hier, tweet de Christine Boutin sur l’interprétation du score d’Emmanuel Macron, avec une polémique sur l’interprétation donnée à cette interprétation, Emmanuel Macron a-t-il fait un score diabolique, 66,6 %, 666, le chiffre de la bête, la question semble ne plus se poser puisqu’il aurait fait 66,7%.
Mais dans le même temps, cette mise en scène dans la cour Napoléon du Louvre, devant la pyramide du Louvre, est-elle innocente ? N’y a-t-il pas un lien avec les illuminati, les Francs-maçons, les Juifs franc maçons illuminati, soutiens du lobby gay très influent au sein du Mossad ? Voilà en tout cas relancée l’activité de décryptage des symboles, une activité à temps plein pour une flopée d’internautes et de commentateurs politiques.
Eh bien moi j’aimerais bien que cette présidence Macron marque l’extinction, ou allez, soyons réalistes, le demi sommeil des symboles en politique. Car depuis des lustres, la politique française dépense une énergie considérable dans les symboles, depuis la lettre à Guy Moquet jusqu’à la taxe à 75 % sur les grands salaires, autant de mesures dont l’importance sociétale est inversement proportionnelle au bruit médiatique qu’elles vont susciter.
Vous vous souvenez des marathons de débat consacrés à la taxe à 75 % est-elle juste ou injuste, va-t-elle faire ressembler la France à Cuba sans le soleil comme l’aurait dit le pas encore président Emmanuel Macron. Et pour aboutir à quoi ? Eh bien à rien ou à vraiment pas grand-chose, alors que ce bon temps de cerveau disponible aurait pu être consacré à réfléchir sur une vraie réforme fiscale, une réforme qui soit vraiment utile, et qui ne se contente pas d’exister médiatiquement.
Bref commencer ce quinquennat en se débarrassant des symboles, voilà qui pourrait être un très beau symbole.