Les surveillants pénitentiaires mènent depuis plusieurs jours un mouvement de contestation pour protester contre les agressions dont ils sont victimes. Le dialogue entamé hier entre les syndicats et la ministre de la Justice Nicole Belloubet, devrait se poursuivre aujourd'hui, faute d'arrangement

Les surveillants pénitentiaires mènent depuis plusieurs jours un mouvement de contestation dans toute la France pour protester contre les agressions dont ils sont victimes. Alors que ces derniers réclament plus de moyens, de considération et des meilleures rémunérations, le dialogue entamé hier entre organisations syndicales et la ministre de la Justice Nicole Belloubet, devrait se poursuivre aujourd’hui faute d’arrangement.
Les syndicats avaient déjà rejeté samedi une proposition qui prévoyait notamment la création de 1100 postes de surveillants en quatre ans. Hier, plus de la moitié des établissements pénitentiaires étaient touchés par ce mouvement et les syndicats ont prévenu que ces actions se poursuivraient «jusqu'à ce que le gouvernement entende [leurs] revendications». Surveiller est-il devenu une punition ?
Pour répondre à cette question, nous recevons Jean-Marie Delarue, ancien Contrôleur général des lieux de privation de liberté de 2008 à 2014, auteur des rapports annuels du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, et Thierry Marx, chef cuisinier, présentateur de l’émission “Un chef en prison” sur 13e Rue, également auteur de On ne meurt pas la bouche pleine, un polar co-écrit avec Odile Bouhie, publié aux éditions Plon.
Bibliographie
On ne meurt pas la bouche pleinePlon, 2017
- ancien contrôleur général des lieux de privation de liberté de 2008 à 2014 , ancien président de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité
- Cuisinier français étoilé