Le blocus de Berlin ou comment ravitailler l’Europe (2ème partie)
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Après le double choc anglo-saxon du Brexit et de l’élection de Donald Trump, l’Europe, paralysée par une décennie passée à gérer des crises et vacillant sous la vague populiste venue de l’Est, attendait beaucoup de la victoire d’Emmanuel Macron et de la réélection d’Angela Merkel.
A 18 mois des élections européennes de 2019, une fenêtre de tir idéale se présentait pour réformer et relancer l’Union Européenne sous l’impulsion du couple franco-allemand. L’incertitude dans laquelle est plongée l’Allemagne depuis l’échec d’Angela Merkel à former son gouvernement de coalition risque au contraire d’entraîner l’Europe dans un de ces faux plats dont elle a la spécialité. Alors que commence le blocus de Berlin, comment peut-on ravitailler l’Europe ?
.@seb_maillard : "Il y a une grande confusion quand on parle du sentiment d’appartenance européenne. Lorsqu'on appartient à l'#Europe, c’est au-delà des institutions, c’est un partage de valeurs."
— Matins FranceCulture (@Lesmatinsfcult) November 23, 2017
Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Sébastien Maillard, diecteur de l’Institut Jacques Delors, co-auteur avec Enrico Letta de Faire l’Europe dans un monde de brutes (Fayard) et Marion Gaillard, historienne, spécialiste des relations franco-allemandes et des questions européennes, maître de conférences à Sciences Po Paris. Elle a publié en 2010 France-Europe: politique européenne de la France de 1950 à nos jours (De Boeck).
Chroniques
Bibliographie
Intervenants
- directeur de l’Institut Jacques Delors, co-auteur avec Enrico Letta de Faire l’Europe dans un monde de brutes (Fayard, 2017)
- Docteur en Histoire, spécialiste des relations franco-allemandes et des questions européennes, et maître de conférences à Sciences-Po Paris
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