Le gouvernement envisage d’abaisser la vitesse maximale sur certains tronçons à 80 km/h.Que risquent de voir les passagers qui profiteront de la décélération ? Un paysage français composé d'échangeurs autoroutiers, de zones commerciales, parkings géants et lotissements pavillonnaires standardisés...
Le gouvernement envisage d’abaisser la vitesse maximale sur certains tronçons à 80 km/h. Destiné à améliorer la sécurité sur les routes, cette mesure est également interprétée par certains comme un nouveau pas dans la remise en cause du modèle tout-automobile qui, depuis les années 60, s’est imposé à l’aménagement du territoire français.
Les passagers qui profiteront de la décélération pour regarder plus attentivement défiler le paysage français risquent un choc : entre échangeurs autoroutiers, zones commerciales, parkings géants et lotissements pavillonnaires standardisés, les Français pourraient découvrir la crise du laid.
Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit, Pascal Dibie, ethnologue, professeur à l’Université Paris Diderot, auteur notamment de Le village métamorphosé (Plon),
Héloïse Conésa, conservatrice du patrimoine à la Bibliothèque nationale de France, en charge de la collection de photographie contemporaine, historienne de la photographie, et commissaire de l’exposition Paysages français : une aventure photographique (1984-2017), présentée à la BnF à l’automne 2017,
et Aurélien Bellanger, écrivain, auteur notamment de Le Grand Paris (Gallimard).
Bibliographie
Le Grand ParisGallimard, 2017
- ethnologue, professeur à l’Université Paris Diderot, auteur notamment de Le village métamorphosé (Plon)
- commissaire de l’exposition "Paysages français. Une aventure photographique (1984 - 2017)" à la BNF jusqu’au 4 février 2018
- Écrivain