L'écrivain américain revisite le mythe de Médée dans un nouveau roman," L’Obscure Clarté de l’air", publié aux éditions Gallmeister (sortie 5 octobre).

" Voilà ce que Médée croit : qu’il n’y a pas de dieux. Il n’y a que le pouvoir, et afin de détenir le pouvoir, il faut être issu d’un dieu. En fin de compte, c’est la même chose. Quand on détient le pouvoir, on devient véritablement un dieu. Massacrer son frère, détruire son père. Ce sont les actes d’un dieu, des actes qui inspirent la peur et qui forgent le mythe. Les dieux accomplissent ce qui ne peut être accompli. Et une femme peut aisément devenir un dieu puisqu’elle n’a rien le droit de faire. Elle peut devenir une source de terreur", ce sont les mots de David Vann, extraits de son roman "L'Obscure clarté de l’air, traduit par Laura Derajinski, et publié en France, aux éditions Gallmeister.
Médée est l'un des plus grands mythes de la culture occidentale, mais personne n'est d'accord sur son histoire".
Je voulais essayer de retrouver le sens des origines, retrouver là d'où on vient. Médée a tout quitté derrière elle, elle démarre une vie nouvelle. Elle est un vestige d'un monde ancien, d'un âge de bronze; c'est le début de la littérature occidentale qu'on voit naître.
Tous mes romans sont des tragédies grecques, je suis un écrivain néoclassique.
Traduction Eve Dayre.
Programmation musicale :
Barbara Carlotti, Le coeur à l'ouvrage
Sonic Youth, Contre le sexisme
Générique de fin. Claire Diterzi, Infidèle
Bibliographie
L'Obscure clarté de l'airGallmeister, 2017
- Romancier