Nous recevons la photographe à l’occasion de la parution de sa première monographie « Faux bourgs » aux éditions Le bec en l’air. Elle nous parle de Marseille, de son travail photographique frontal qui oscille entre le calme et la colère et donne une autre image de la ville.
Depuis 2009, l'auteure saisit les mutations de sa ville natale, Marseille, dans ce qu'elle a de fascinant et de dérangeant. Ses sujets de prédilection : les jeunes, les quartiers périphériques, le rapport identitaire entretenu avec le territoire.
Comment photographie-t-on quand on est en colère ? J’ai plus de colère en moi que de calme, mais la photo c’est ça aussi, quand deux corps sont face à face, c’est à ce moment-là que le calme revient.
Je cherche les gens, ce qui m’intéresse c’est la confrontation. Il y a plein de moments où je déteste les gens, et le moment de la photographie est celui où je les aime.
Je raconte les gens que j’aime et qui m’inspirent. Les classes bourgeoises ne m’inspirent pas, je vois assez peu de beauté dans les quartiers riches, ce sont des espaces clos où même la posture du corps n’est pas la même.
Archives
Radio Grenouille
Denis Darzacq, émission « Les nouvelles vagues », France Culture, 2015
Robert Doisneau, émission « Le bon plaisir », France Culture, 1985
Emission « : Sur les docks », France Culture, 200
Références musicales
Manu Théron, Ar mi puesc eu lauzar damor
IAM , Demain c'est loin
Dupain Sorga, Au coeur de mon silence
Component CarouselMedia Error -
TypeError: Cannot read property 'toLowerCase' of nullBibliographie
Faux bourgsLe Bec en l'air, 2018
- Photographe