Début d’une semaine frontalière: cinq étapes qui graviteront autour du mot et de la notion de frontière. Nous commencerons par la géographie, avec ses ambigüité et ses limites. Par l’éthymologie et ses éclairages. Qu’est-ce qu’une frontière ? Pourquoi les trace-t-on et pourquoi autant ? Qu’y a-t-il d’archaïque et de sacré dans ce tracé fondateur entre tous, pour que, quelque soit le pays, quel que soit le moment, quel que soit la légalité ou la légitimité que l’on a en les franchissant, il s’agisse toujours d’un acte marquant et marqué ? Qu’est-ce qu’un récit frontalier ? La notion de frontière reste-t-elle opérante dans le cas d’état non reconnu par la communauté internationale comme la Transnistrie par exemple ?
Autant de questions que Michel Foucher tourne dans tous les sens depuis longtemps et qui le concernent au plus haut point en tant que directeur de la formation à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Ancien ambassadeur de France, conseiller du ministre des Affaires étrangères entre 1997 et 2002, Michel Foucher fut en charge des affaires politico-stratégiques, envoyé spécial dans les Balkans et dans le Caucase en 1999, directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères (1999-2002) et ambassadeur en mission sur les questions européennes en 2007. Parmi moult ouvrages et articles sur ces questions, Michel Foucher est l'auteur de L’obsession des frontières (Perrin 2007, réed 2012),La bataille des cartes (Bourin éditeur 2009).
géographe, ancien ambassadeur de France, titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMHS).
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