Gabrielle Segal publie son premier roman, choral, comme une pièce de théâtre, qui dépeint l'histoire de personnages ayant mis mis en place des "systèmes" pour survivre à toutes de sortes de choses. L'auteure décrit la complexité des êtres humains et s'interroge quant à cette capacité de survie.

Aujourd'hui, dans Paso Doble :
Gabrielle Segal, écrivaine, pour Brooklyn Strasse, aux éditions Maurice Nadeau.
Que se passe-t-il quand on enlève un élément perturbateur et violent, que font les gens, que deviennent-ils ? C’était mon postulat pour ce livre.
Résumé de l'éditeur
Lorsque nous marchons dans la rue, à la nuit tombée, nous sommes souvent tentés de regarder à l’intérieur des appartements éclairés. Espérant, à travers les fenêtres, qui sont autant de tableaux, percer le mystère d’existences inconnues. À chaque étage d’un petit immeuble de Brooklyn, des voix se font entendre. Les voix de Mary-June Parker et de ses fils, libérés de l’emprise de Pete, mari et père violent qui a subitement disparu. La voix du vieux Norman Klein qui s’accommode du deuil à sa façon. La voix de Madleen Hutikton, la propriétaire. Et un peu plus bas dans le quartier, la voix de Stephan Karmerr, l’épicier, dont l’amitié avec Madleen a vu le jour à Berlin durant les années hitlériennes. Et enfin, la voix sourde de Pete. Un seul habitant sait ce qu’il est advenu de lui, mais tous seront transformés par sa disparition.
Quand j’avais 10 ans, j’ai découvert l’existence des camps de concentration, ça a profondément marqué mon esprit, je mène une grande recherche par rapport à cette capacité que peut avoir l’Homme d’agir de telle sorte.

Même quand je n’écris pas, j’ai la sensation de travailler pour l’écriture.
Chroniques
Bibliographie
Brooklyn StrasseMaurice Nadeau, 2017
- écrivaine