Nikita Mandryka signe une nouvelle histoire de son héros le Concombre masqué dans un petit album qui offre la vision du monde de son auteur, toujours avec humour mais engagé depuis toujours à contester ce qu'il dénonce comme un monde du travail obligatoire.

Aujourd'hui, dans Paso Doble :
Nikita Mandryka, auteur de BD, pour Conc et Chou : Lanceurs d’alerte ! aux éditions Alain Beaulet.
Dans ce dernier album, je parle notamment de la vision du monde actuel que je vois, un monde du travail obligatoire : on formate les esprits depuis l’école pour qu’ils deviennent des travailleurs-consommateurs et c’est l’idéal du monde qu’on leur donne.

Au départ, mon trait vient de la copie des BDs que je lisais : Spirou en 1947, les dessins de Franquin qui ont un certain style, des courbes, des pleins et des déliés, ensuite j’ai été très intéressé par le trait du dessin-dessiné puis le trait de Walt Kelly dans Pogo qui me semble le plus simple et le plus vivant.
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Avant mai 68, j’étais déjà dans mai 68, j’ai une vision du monde totalement différente de la vision commune qui est fabriquée par les médias, l’école, les spécialistes, les gens qui vous disent comment est le monde, cette vision-là pour moi n’est pas le réel, c’est une réalité fabriquée, une hallucination collective, je n’y crois pas du tout... Ce que j’essaye de faire c’est montrer ma vision.
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Bibliographie
Conc et Chou lanceurs d’alerte !Alain Beaulet / Collection les Petits Carnets, 2017
- auteur de BD