De quoi serait fait l’écart entre le poème et sa lecture à voix haute ? La lecture publique est elle affaire marchande ? Ou commence et s'arrête la littérature? Le livre ne suffit-il plus? Où va la poésie quand elle sort du livre?

Trois invités, un essai, un recueil de poèmes, deux tableaux de Fantin-Latour, un prix Heidsieck flambant neuf et des littératures qui cavalent hors du livre. Avec Jean-Max Colard, organisateur de la première édition du festival Extra ! qui s'est tenue début septembre au Centre Pompidou, la poétesse Caroline Bergvall et le poète, critique et universitaire Jan Baetens.
Nos invités :
Jan Baetens, poète flamand d’expression française, professeur à l’Université de Leuven, auteur de nombreux ouvrages d’analyse et de critiques littéraires et de plusieurs volumes de poésie, dont Vivre sa vie qui a été réédité en format poche dans la collection patrimoniale belge Espace Nord en 2014. Il a aussi publié une anthologie très remarquée de la poésie belge contemporaine : Les Belges sont à la mode (éd. P., 2002). Dans A voix haute (Les Impressions nouvelles, 2016), il examine les effets de la lecture publique sur la poésie en général, qui n’est pas toujours faite pour être lue de cette manière
Jean-Max Colard, Critique d’art, commissaire d’exposition et responsable des débats et rencontres du service de la parole du Centre Pompidou. Il est l'organisateur de la première édition du festival EXTRA au Centre Pompidou, du 6 au 10 septembre.
La poétesse Caroline Bergvall qui a remporté le prix littéraire Bernard Heidsieck - Centre Pompidou, dont le travail inclut des œuvres poétiques, des créations sonores, des dessins, des installations et des performances en direct.
Bibliographie
A voix hauteImpressions nouvelles, 2017
Pour en finir avec la poésie dite minimalisteLes Impressions nouvelles, 2014
- professeur à l’université de Leuven et auteur
- Critique d'art et commissaire d'exposition
- Poétesse