En effet si la médecine prolonge, elle le fait sans guérir et ne peut réparer le cerveau.
Alain Finkielkraut aborde à nouveau le débat sur l’euthanasie dont le caractère reste lancinant, cette fois, avec le prêtre-écrivain Gabriel Ringlet et le philosophe-écrivain Jacques Ricot à qui, d’entrée de jeu, il demande de commenter cette phrase de George Steiner (Un long samedi : entretiens avec Laure Adler) :
« Il est inconcevable que l’on puisse garder envie malgré euxceux qui n’ont plus, pour seul espoir, que de quitter cette vie. Cela me semble d’un sadisme affreux ».