
Les périodes de crise, personnelle, sociale, à l’échelle d’un groupe ou d’un pays, peuvent être l’occasion – par-delà le champ des débats éthiques, politiques et rationnels - de convoquer d’autres attitudes mentales.
Les protocoles de la méditation, de la « pleine conscience », bousculant les frontières traditionnelles des spiritualités, ont conquis l’Occident sous des formes diversifiées, mais souvent a-religieuses et même explicitement laïques.
Elles disent fonder leur légitimité sur des études scientifiques démontrant l’efficacité de leurs méthodes, venues d’Orient pour la plupart.
De cet engouement, globalement bénéfique, quoique parfois convenu, relayé par tous les médias qui, d’abord méfiants, y consacrent à présent des dossiers complets, Marc de Smedt a été le témoin privilégié et l'un des protagonistes.
Réactivant sur une périodicité bisannuelle la très discutée revue "Question De", fondée dans les années 70 par Louis Pauwels, il consacre son n° de janvier à la pratique méditative.
Invité:
Marc de Smedt , journaliste, écrivain, éditeur, il retrace l'acceptation progressive des méthodes de "pleine conscience" au sein d'un occident à priori sceptique, après avoir raconté son cheminement personnel dans « Une journée, une vie – fragments de sagesse dans un monde fou » (Albin Michel)