Ancien élève des Beaux Arts, avant la grande réforme de 1968, l'architecte a construit toute sa formation contre les canons de l’académisme puis contre le fonctionnalisme des héritiers de Le Corbusier. Ce qui compte pour lui : retisser le lien social en modifiant les lieux d'habitation.

Par Raphaël Bourgois. Réalisation : Guillaume Baldy. Attachée de production : Claire Poinsignon. A la technique : Hélène Langlois et Yves le Hors.
Mai 68 fait de Roland Castro un chef, un meneur.
Intégré au sein de l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes, les très intellectuelles UJC (ml), il se voit confier la tâche de raccrocher l’organisation à un événement qui a d’abord été méprisé.
La première prise de parole en public dans un amphithéâtre de Nanterre sera une révélation. Après cette "Révolution", vient l’obsession de comprendre, d’expliquer mai 68.
Roland Castro fonde avec d’autres Vive la Révolution (VLR), un mouvement qui va insister sur la dimension sociale de l’événement, quand d’autres en font une lecture plus politique et basculent dans la violence. Castro s’y refuse et dissout VLR.
On est au début des années 70, la crise du logement bat son plein. L’architecte qui honnit les Grands Ensembles s’attelle donc à repenser la ville. Comme enseignant puis comme bâtisseur.
Site officiel de son agence d'architecture.
- architecte-urbaniste