Pendant longtemps les historiens ne se sont guère intéressés à l’animal. Cette situation a heureusement changé et c’est pourquoi le médiéviste Michel Pastoureau a rendu aux animaux leur dignité historique et en nous contant les boires et déboires de huit des plus fameux d'entre eux.

Abandonné à la « petite histoire », pendant longtemps les historiens ne se sont guère intéressés à l’animal. Depuis quelques années, cette situation a heureusement changé et c’est pourquoi, cet été, en compagnie de Mathilde Wagman,* le médiéviste Michel Pastoureau a rendu aux animaux leur dignité historique et en nous contant les boires et déboires de huit des plus fameux d’entre eux.*
Le coq, plus vieil emblème de la France Attribut de certains dieux dans l'Antiquité, tantôt admiré pour son courage, sa virilité, tantôt méprisé pour ses colères ou sa luxure, il est aussi l'un des plus vieux emblèmes de la France. Et pourtant, quel drôle d'animal pour un emblème que ce vulgaire oiseau de basse-cour... Michel Pastoureau nous raconte :* le coq* .

* *L'ours, histoire d'un Roi déchu
Pendant longtemps, en Europe, le Roi des animaux ne fut pas le lion. Un autre animal était l'objet de toutes les admirations. Au Moyen-Âge pourtant, la bête majestueuse est ridiculisée, humiliée. Elle conquiert de nouveaux le cœur des hommes au vingtième siècle, mais sous la forme... d'une peluche. Passer du statut de Roi de la forêt à celui de simple doudou, voilà qui constitue un singulier parcours. Michel Pastoureau nous raconte : l'ours .

Maître corbeau, oiseau de malheur Charognard, voleur, glouton, orgueilleux, hypocrite, il est paré de toutes les tares, associé à toutes les inquiétudes. Est-ce en raison de la couleur de ses plumes, noires comme le jais ? Qu'il rode autour des cimetières, pille les champs ou se fasse dénonciateur anonyme, c'est en tout cas presque toujours sous les traits d'un oiseau de malheur qu'il est évoqué. A juste titre ? Michel Pastoureau nous raconte : le corbeau .

Dans le ventre de la baleine Monstre marin, mais monstre réel, bien vivant, dont le gigantisme ne cessera sans doute jamais de nous émerveiller. A moins que... Notre planète en comptait 230 000 représentant en 1930, ils ne seraient plus aujourd'hui que 10 000, et leur nombre ne cesse de décroître. L'homme aura-t-il pour finir raison de ce majestueux habitant des mers ? Michel Pastoureau nous raconte :* la baleine* .

Le cochon : portrait d'un mal-aimé Sale, goinfre, impur au regard de toutes les religions monothéistes, l’animal dont il est question aujourd’hui est méprisé. Le proverbe ne nous enseigne-t-il pas pourtant qu'en lui, tout est bon ? La science ne nous apprend-elle pas qu'il est, de tous les animaux de la ferme, le plus intelligent ? Comment comprendre alors un tel désamour ? Michel Pastoureau nous raconte : le cochon .

Qui a peur du grand méchant loup ?
Réputé vorace, cruel, destructeur, sanguinaire et même amateur de chair humaine, la bête dont il est question aujourd’hui terrifie l'homme depuis la nuit des temps. Fondée ou non, cette peur fait en tout cas partie de notre histoire culturelle. Michel Pastoureau nous conte l’histoire d’un grand méchant, ou supposé tel : le loup .

Le roman du renard
Intelligent, habile, adroit, diplomate, espiègle, l'animal dont il va être question aujourd'hui est aussi réputé calculateur, sournois, flatteur, voleur, fourbe ou même carrément perfide. Malin, à n'en pas douter, mais malin comme un diable. Rusé en un mot, mais pour le meilleur ou pour le pire ? Les hommes semblent avoir oscillé, d'une époque à l'autre, entre l'éloge ou le blâme. Serait-ce parce qu'il est avant tout un animal sauvage, qui donc par définition nous échappe ? Michel Pastoureau nous raconte : le renard .

Les mystères de la licorne
Pour finir cette série en beauté, place au portrait d’un animal imaginaire, qui occupe une place tout à fait à part au sein des créatures merveilleuses. Aujourd’hui, Michel Pastoureau nous conte l’histoire d’une créature dont nous n’avons pas fini de percer le mystère :* la licorne* .
