2006 | Quatrième volet de la série "A voix nue" avec l'écrivain américain Jim Harrison, qui raconte son rapport au territoire américain.
Jim Harrison en 1998•
Crédits : ANDERSE
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Sipa
"Je m'aperçois qu'à pied, le monde grandit, il est immense." Jim Harrison arpente les territoires américains en scribe de l'immensité et de la poésie de l'espace, qu'ont si bien saisi les Indiens auxquels son oeuvre, aussi, est un infini hommage. A travers son rapport à la nature, son éloge de la chasse et de la pêche, Jim Harrison, écrivain "viril", est perçu comme un écrivain "macho". Une étiquette attribuée suite à une erreur de lecture, à son sens :
Le concept de macho au Mexique est absolument affreux : l’homme, c’est celui qui jette un serpent dans une poussette ou va sodomiser une vierge. Je ne sais pas qui m’a collé cette étiquette de macho. Peut-être des féministes je ne sais pas. Mais d’un autre côté elles ont beaucoup aimé Dalva ou La Femme aux lucioles. Aujourd’hui elles ne me détestent plus. Allez savoir, une histoire de mode politique peut-être…