__ > dossier : Prix littéraires 2011 | Prix Goncourt 2011 | Effet sur les ventes

La saison des prix littéraires débute avec le Grand prix du roman de l'Académie française, décerné le 27 octobre dernier à Sorj Chalandon pour « Retour à Killybegs » chez Grasset. Mercredi 2 novembre, Alexis Jenni recevait le Prix Goncourt 2011 pour « L'art français de la guerre » édité chez Gallimard et Emmanuel Carrère le Renaudot pour « Limonov » aux éditions POL.
Fin de la saison des grands prix littéraires d'automne avec la remise, ce mercredi 16 novembre, du prix Interallié. Surprise de dernière minute, c'est finalement Morgan Sportès qui est récompensé pour «Tout, tout de suite » chez Fayard.

> Le prix Goncourt et le prix Renaudot. Cette année le Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires, est attribué à un premier roman, « L'art français de la guerre » d’Alexis Jenni , auteur encore inconnu et plutôt atypique, publié chez Gallimard. Le prix Renaudot revient à Emmanuel Carrère , auteur de « Limonov » chez POL.

> Le prix Décembre. Cette année, pour la première fois de son histoire, le prix Décembre récompense deux auteurs ex-æquo. Jean-Christophe Bailly pour « Le Dépaysement : voyages en France » paru au Seuil et Olivier Frébourg pour « Gaston et Gustave » publié au Mercure de France. Au troisième tour, le jury a décidé de les récompenser tous les deux.

> Les prix Médicis. Le prix Médicis revient à Mathieu Lindon pour « Ce qu'aimer veut dire » chez POL. Le Médicis étranger est attribué à l'unanimité à David Grossman pour « Une femme fuyant l'annonce » aux éditions du Seuil et celui de l'essai à Sylvain Tesson pour « Dans les forêts de Sibérie » chez Gallimard.

> Les prix Femina. Le prix Femina est décerné à Simon Liberati pour « Jayne Mansfield 1967 » aux éditions Grasset. Le Femina étranger revient à Francisco Goldman pour « Dire son nom » chez Christian Bourgois. Quant au prix essai, il est attribué à Laure Murat pour « L'homme qui se prenait pour Napoléon : pour une histoire politique de la folie » chez Gallimard.

> Le prix Interallié. Ecarté après la deuxième sélection, c’est finalement Morgan Sportès qui reçoit le prix Interallié pour « Tout, tout de suite » publié chez Fayard. Son roman, sous forme d’enquête, revient sur le crime du Gang des barbares en 2006. L’auteur français est né à Alger et à vécu en Algérie jusqu’à l’indépendance en 1962.
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