A écouter du 24 au 30 mars : 2012, INVENTAIRE AVANT ELECTIONS : France Culture en direct et en public de Rennes / Nestor Burma
2012, INVENTAIRE AVANT ELECTIONS : LA CAMPAGNE AUTREMENT...
Dispositif à retrouver sur le blog « Au fil des ondes », en partenariat avec Libération
FRANCE CULTURE EN DIRECT ET EN PUBLIC DE RENNES
> jeudi 29 mars 2012
France Culture délocalise ses studios dans le cadre de son dispositif électoral 2012, Inventaire avant élections . Après Strasbourg, Marseille et Lille , France Culture sera en direct et en public de l’Institut d’Etudes Politiques de Rennes, jeudi 29 mars 2012 dès 6h30.
France Culture propose sur cinq mois un Inventaire avant élections , portrait de la France à travers ses idées et ses territoires. La campagne sur France Culture ne peut se résumer à l’expression des paroles des candidats, à l’analyse des stratégies personnelles, des petites phrases ou à un débat entre partis majoritaires.
Et pas question de penser la campagne depuis la capitale ! France Culture propose une cinquantaine de rendez-vous hors de Paris, émissions délocalisées, enquêtes et documentaires avec notamment 5 journées dans 5 grandes villes, en association avec les Instituts d’Etudes Politiques.
6h30 -9h LES MATINS par Marc Voinchet, avec la Rédaction de France Culture
18h20-19h DU GRAIN A MOUDRE par Hervé Gardette
[Enregistrement de 9h à 10h pour diffusion le jour même]
12h-13h30 LA GRANDE TABLE par Caroline Broué
Et le Journal de 12h30
STRASBOURG
> Dimanche 25 mars, 14h - 16h VILLES-MONDES par Martin Quenehen, reportages par Caroline Gillet -Réalisation : Julie Beressi
Aujourd’hui capitale européenne, Strasbourg a tour à tour été conquise par la France et l’Allemagne, et demeure bifrons comme le Janus sculpté en son cœur par Tomi Ungerer.
Tout à la fois médiévale et contemporaine, impériale et démocratique, réactionnaire et avant-gardiste, la préfecture de la Région Alsace fascine et façonne les plus grands artistes, depuis Gutenberg, Goethe ou Nerval et jusqu’à la jeune romancière Kaoutar Harchi , la comédienne Cathy Bernecker et le dramaturge Michel Deutsch , qui jouent pour nous les guides, tout comme les chanteurs et musiciens rencontrés in situ par Caroline Gillet, du quartier prussien à la cathédrale, en passant par l’Opéra national du Rhin…
> vendredi 30 mars SUR LA ROUTE par Martin Quenehen
Sur la route bat la campagne… à Château-Chinon
Dernière station dans notre exploration des « lieux de mémoire présidentiels » de la Ve République : Château-Chinon, la sous-préfecture de la Nièvre, dont François Mitterrand fit son fief, après les chefs Eduens et les Rois de France…
> Chaque mercredi, de janvier à mai, 18h20 - 19h DU GRAIN A MOUDRE par Hervé Gardette, avec trois membres du Club des Observateurs .
FORUM LIBERATION A RENNES
> vendredi 30 mars, enregistrement de trois débats, pour diffusion ultérieur.
- de 11h30 à 13h : La Fabrique de l’Histoire , par Emmanuel Laurentin
Avec Sylvie Thénault et Boualem Sansal
- de 14h30 à 16h : Soft Power par, Frédéric Martel
Avec Jean-Michel Boulanger
Diffusion le dimanche 1er avril de 19h à 20h
- de 16h30 à 18h : Place de la Toile , par Xavier de la Porte
Avec Philippe Aigrain et Jean Guisnel
Diffusion le samedi 31 mars de 18h10 à 19h
Du lundi 26 au jeudi 29 mars, 17h – 18h SUR LES DOCKS
Lundi 26 mars La forêt et des hommes par Christophe Deleu
Réalisation : François Teste
Le « régime forestier » est un service en milieu rural qui oblige les communes à gérer et à protéger les forêts. En France, 11 000 communes sont propriétaires de forêts, dont 635 en Alsace. Actuellement, les communes s’occupent des forêts en partenariat avec les bûcherons de l’Office National des forêts. L’idée de l’Etat serait de diminuer sa contribution aux communes, d’augmenter les tarifs de l’ONF, et de faire davantage appel aux entreprises privées pour l’exploitation du bois.
« A moyen-long terme, il pourrait être utile d’étudier la possibilité de déléguer la gestion des forêts communales à des prestataires privés ». (Ministère de l’économie en décembre 2010.) Cette note a provoqué la colère de nombreux salariés de l’ONF, acteur clef de la gestion des forêts publiques en France mais aussi des communes forestières et des bûcherons…
Avec Patrick, Bernard , Pascal , Laurent et Serge , bûcherons Les agents patrimoniaux : Alain et Jean -Marie . Et Frédéric Bedel , ingénieur à l’ONF, Pierre Grandadam, maire de Plaine (Bas-Rhin) et vice-président de la Fédération nationale des communes forestières, Pascal Viné , directeur général de l’ONF.
Mardi 27 mars Dans les Landes, pendant que l’Etat n’y est pas par Olivier Chaumelle
Réalisation : Manoushak Fashahi
Dans les Landes, les principaux services publics ont disparu du paysage, soit qu’ils aient été privatisés et ne voient plus aucun intérêt à desservir à grand frais des clairières introuvables, soit que l’État renâcle à poursuivre sa mission, préférant la déléguer aux collectivités locales.
Les transports publics sont singulièrement inexistants, et comme l’emploi est très éloigné des Landes de Gascogne, les Landais font couramment 150 km par jour pour aller travailler en ville. Le coût du plein de gasoil s’en ressent, et chaque panne est une catastrophe.
Il y a eu pourtant, jusque dans les années 1960, un réseau de chemin de fer qui allait du Nizan jusqu’à Facture et Luxey. Les voies, déferrées, sont devenues pistes cyclables on peut y randonner dans une solitude complète. Il naît de ces contraintes une entraide obligatoire, et un service rendu amènera sa réciproque un jour ou l’autre…
Avec Jean-Pierre Castro , ancien correspondant de Sud-ouest Gérard Fernandez , employé municipal à Saint-Symphorien Christiane Filleau , historienne locale Raymond Lagardère , membre du Cercle Ouvrier de Saint-Symphorien Jean-Paul Larrue , membre du Cercle Ouvrier de Saint-Symphorien Françoise Leclerc , usagère de la ligne SNCF Bordeaux-Langon Soazic Le Lann , enseignante Philippe Petit , ouvrier et Bernard Rouchaléou , de Pays des Landes de Gascogne
Mercredi 28 mars Joigny – Vivre sans services publics par Céline Rouzet
Réalisation : Nathalie Battus
En dix ans, la ville de Joigny – 11 000 habitants – a assisté, impuissante, à la fermeture en cascade de ses services publics et, depuis 2005, à l’évaporation de plus de 500 emplois publics. Les services de maternité et de chirurgie de l’hôpital ont fermé en 2000, suivis, quatre ans plus tard, par le commissariat de police puis par les Tribunaux de Commerce et d’Instance en 2009 et 2010. Ville historique de garnison, Joigny a surtout reçu son coup de grâce en 2010, lorsque sa caserne militaire s’est vidée. Dans la vieille ville, on ne compte plus les magasins fermés aux volets d’acier tirés. Les menaces de fermeture de classes se multiplient…
Anciens militaires et employés civils de la caserne, juge du Tribunal de Commerce de Joigny muté à Sens, commerçants combatifs… C’est en recueillant les confidences des Joviniens que nous prenons le pouls de cette attachante ville sinistrée sur le plan des services publics.
Jeudi 29 mars Campagne numérique. Chronique d’un village connecté par Arnaud Contreras
Réalisation : Guillaume Baldy
Selon un récent rapport du ministère de la Culture et de la communication : « Depuis trois ans, le taux d’équipement numérique et de connexions Internet est supérieur en milieu rural par rapport au milieu urbain. »
Le cliché d’une fracture numérique dans les campagnes françaises, serait faux, obsolète.
Au travers de ce documentaire, « Sur les docks » va à la rencontre des habitants de Nieul, village de Haute-Vienne. Qu’est-ce que l’arrivée d’Internet a provoqué comme changements dans les comportements sociaux depuis dix ans ? Les écoliers, bénéficiant du Plan Ecole Numérique Rurale, se sentent-ils moins isolés ? Est-ce que les retraités fréquentent moins les amicales et associations locales ? Les agriculteurs préfèrent-ils demander un service à des confrères d’un autre département plutôt qu’à leurs voisins ? Est-ce que la qualité du haut débit influe sur le choix des nouveaux venus, de s’installer dans ce village plus que dans celui de l’autre côté de la vallée ? L’accès aux services administratifs en ligne peut-il remplacer la conversation avec les préposés ?
Portrait d’une campagne numérique, qui n’a plus l’habitude de voir le train passer.
QUI VEUT LA PEAU DE NESTOR BURMA ?
samedi 24 mars
16h - 17h UNE VIE, UNE ŒUVRE
Léo Malet (1909-1986) par Céline du Chéné
Réalisation : Gilles Davidas
Le nom de Léo Malet (Montpellier, 1909 - Châtillon, 1986)est inextricablement lié à son personnage vedette, Nestor Burma ,le détective privé « qui met le mystère K.O. » Ce personnage a un nom mais aussi un visage : celui de Guy Marchand ou celui croqué dans les BD de Jacques Tardi. On pourrait en rajouter un troisième, celui de Malet lui-même… Alors Burma double littéraire de Léo Malet ?
Léo Malet a connu une vie complexe : anar puis réac, gagne-petit et auteur à succès, surréaliste puis auteur de polars. On aurait tort de croire que le mérite de Léo Malet est d’avoir francisé le roman noir. Il est l’un des rares écrivains à avoir plongé l’univers poétique du surréalisme dans la réalité du roman criminel. Son écriture, mélange d’argot parisien, d’humour désespéré et de poésie âpre allie sens de l’intrigue, profondeur des rapports humains et références culturelles.
On retrouve cette alchimie dans la célèbre série, Les nouveaux mystères de Paris , commencée en 1954. Sous sa plume, Paris devient un décor, l’arrondissement un personnage à part entière de l’intrigue : chaque roman dépeint de façon remarquable une ville aujourd’hui disparue. L’univers de Malet est visuel et sonore. Entrer dans un roman, c’est entendre le Paris des années 50 et 60, la langue de l’époque, ses accents et sa gouaille.
Mais lire Les nouveaux mystères de Paris , c’est retrouver Burma et Malet, tant les deux ont fréquenté les mêmes endroits, les plus improbables (le « foyer végétalien du XIIIe arrondissement », repère d’anarchistes des années 30), les plus secrets (le réservoir de Montsouris) et ceux qui sont devenus depuis des lieux cultes, justement après le passage de Burma, comme la sinistre rue Watt et le regretté pont de Tolbiac.
Avec Jacques Baudou , auteur des nombreuses vies de Nestor Burma (Moutons électriques), Gilles Gudin de Vallerin , conservateur et directeur des médiathèques de Montpellier, auteur de Léo Malet revient au bercail , avec Gladys Bouchard (Actes Sud), Patrick Pécherot, auteur de Brouillards de la butte, Belleville-Barcelone et Boulevard des branques (Gallimard), Cédric Pérolini , auteur de Léo Malet, mauvais sujet : Nestor Burma passe aux aveux (L’Atinoir)
FICTION
Du lundi 19 au vendredi 23 mars, 19h55-20h LECTURE DU SOIR
André Dussollier lit chaque soir des extraits de Plume d’Henri Michaux (avec Rencontre dans la forêt vendredi)
samedi 24 mars
21h-22h DROLES DE DRAMES
Des Expéditions – l’art de la mise à mort par les condamnés eux-mêmes de Pierre Senges
Réalisation : Jean-Matthieu Zahnd
Ce qu’on sait de la peine de mort nous vient en général du témoignage des spectateurs, ou de quelques juristes, plus rarement des ingénieurs qui ont mis au point, au cours des siècles, les mécanismes fatals. Ce savoir est sans doute sincère, il n’en est pas moins partiel – le temps est venu d’écouter les voix de ceux qui, à un moment donné, ont été les passagers d’un véhicule exterminateur.
Que disent du bûcher, de la guillotine, du gibet, etc., les hommes et les femmes qui les ont connus de l’intérieur ? Quel est leur point de vue sur la qualité d’un appareil, sur son ergonomie, son aérodynamisme ? Quel est leur avis sur le déroulement d’une cérémonie de mise à mort ? Que pense la guillotinée de la lame de la guillotine, et que pense le condamné romain de la Roche Tarpéienne et du bon air qu’on y respire ?
Ces témoignages pourraient être macabres, ils ne le sont pas : non seulement parce qu’il est toujours enrichissant de connaître le point de vue de l’usager, mais surtout parce que ces paroles à voix haute sont la preuve qu’il y a une vie après l’exécution de la sentence.
Toutes ces paroles alternent par ailleurs avec d’authentiques citations, venues faires office de contrepoint joyeux et instructif.
dimanche 25 mars
21h-23h THEATRE & Cie
LE DRAME YOUGOSLAVE – ANCIEN ET NOUVEAU
Le théâtre et l’écriture dramatique de l’espace culturel yougoslave ont, dès le début de leur époque „moderne” (les années trente du XIXe siècle) tenté de mettre en scène le drame de la vie. Le drame des peuples mais aussi le drame d’individus, empêtrés dans leurs traditions, dans „l’air du temps”, dans le cadre géopolitique qui leur semble toujours imposé et étranger, sont au centre de cette écriture et de cette scène, qui essaient obstinément de comprendre, et de faire comprendre, l’homme et son monde, donné et possible.
En trois soirées et quatre pièces, France Culture présente quatre œuvres, inédites sur les scènes ou sur les ondes françaises, d’un classique de la littérature serbe et de trois prodiges de la génération grandie à l’époque de la destruction des dernières guerres (anti)yougoslaves.
Milos Lazin
Ljubomir Simović, L'Epouse d'Hassanaga (1973, 2002)
Traduit par Jozo Uvodić
L’histoire de ’’L’épouse d’Hassanaga’’ appartient au trésor de la poésie anonyme serbe du XVII siècle. Ce poème se transmettait oralement jusqu’au XVIII siècle, quand le grand réformateur de la langue serbe, Vouk Karadzitch l’a noté dans un recueil de la poésie populaire anonyme.
Le poète Johann Wolfgang von Goethe a traduit ce poème en allemand. L’abbé vénitien Alberto Fortis l’a traduit en italien et Prosper Mérimée en français.
Le poète serbe Lioubomir Simovitch a écrit ce drame en 1973, empruntant le sujet de ce court poème médiéval. Dès son édition cette pièce a eu beaucoup de succès auprès des critiques et du public, notamment dans les milieux musulmans (surtout à Sarajevo et à Skopje). Le drame se déroulait dans une province de l’Empire ottoman, devenue l’Herzégovine d’aujourd’hui. L’auteur y raconte les moeurs de la population dans cette société musulmane et la vie quotidienne d’une femme dans sa famille.
Cette pièce a été jouée pendant une trentaine d’années sur toutes les scènes yougoslaves.
Le poète et dramaturge Lioubomir Simovitch est né à Oujitsé, à l’ouest de la Serbie, le 2 décembre 1935. Il a étudié à la faculté de Philologie de l’Université à Belgrade et est diplômé en histoire de la littérature yougoslave et en langue serbo-croate...
Du lundi au vendredi, du 19 au 30 mars, 11h50-12h MICRO FICTION
Les frustrés de Claire Bretécher
Alors je lui dis toutes façons je suis frigide alors il me dit tiens elles disent toutes ça en ce moment ça doit être le système défensif dernier cri c’est tout simplement que t’es mal baisée ma chérie tu préfères rester toute ta vie dans cet état sans compter que tu ferais bien d’en profiter pendant qu’il y a encore de la demande parce que je suppose que tu es au courant mais dans cinq six ans c’est terminé pour toi alors je me suis dit le plus simple serait de lui dire la vérité qu’il ne me plaît pas que je ne peux pas le supporter mais je me suis dit ce serait pas gentil alors je n’ai plus rien dit c’est vrai qu’est-ce que tu veux que je lui dise ?
Claire Bretécher sur France Culture.
Qu’est-ce que vous voulez qu’on vous dise ?
Du mardi 27 au vendredi 30 mars (Lundi 26 mars : dernier épisode de L’Etranger de Camus)
20h30-20h55 FEUILLETON
Nouvelles de Julio Cortazar (4 épisodes)
Traduction : Laure Guille-Bataillon
Textes choisis par Emmanuelle Chevrière
Réalisation : Etienne Vallès
Julio Cortázar (Argentin né à Bruxelles en 1914, mort à Paris en 1984) est l’auteur d’une œuvre qui se joue allégrement de tous les genres. Grâce à son extraordinaire faculté de découvrir l’insolite dans l’ordinaire, de faire émerger le merveilleux asphyxié par la routine, Cortázar a repoussé les limites du réel par un subtil glissement du quotidien vers le fantastique. Ses personnages percent les murs de l’ordre établi et dévoilent l’absurdité essentielle d’un monde prétendument rationnel.
Cette liberté de transgresser les conventions est la vertu majeure d’un écrivain qui appartient aux « deux rives » de l’Atlantique . (Fernando Ainsa)
Ces nouvelles sont extraites de l’édition intégrale « Nouvelles, 1945-1982 » parue chez Gallimard.
Mardi La porte condamnée
Texte dit par Guy Chapellier
Mercredi L’idole des cyclades
Texte dit par Olivier Claverie
Jeudi Au nom de Boby
Texte dit par Hélène Lausseur
Vendredi Nous l’aimons tant Glenda
Texte dit par Guy Chapellier
LES ATELIERS DE LA NUIT, 23h – 0h
mardi 27 mars L’ATELIER DE LA CREATION
Carnets d’une architecte, ou la fabrique d’un chantier par Claire Zalamansky
Réalisation : Nathalie Salles
J’ose aujourd’hui une nouvelle épopée de l’intime*, l’aventure d‘un chantier, celui de mon appartement. Une maison cocon, une maison ventre qui m’abrite moi et ma mère depuis bientôt quarante ans et couve la toute récente relève des générations. Un appartement, comme un cordon ombilical entre ma mère et moi, qui, jadis, ne sachant plus que faire de mes vingt ans m’expédia sous les toits par l’escalier de service pour mieux passer de l’une à l’autre.
Mais soudain le décor change : la tribu s’agrandit. Et l’espace sous les toits devient impraticable.
« Quand tu aimes il faut partir » disait Cendrars, mais ma mère nous cède une partie de son lieu de vie. Alors nous restons, moi et ma tribu…
Avec notamment Madeleine Snyers , architecte
Musique : Diego Losa , musicien et compositeur, membre de l’INA-GRM (Groupe de Recherches Musicales) pour son architecture sonore en contrepoint. **
cf : Carnets de grossesse ou l’épopée du petit Dodu* , France Culture, Sur les Docks, décembre 2009
** musique instrumentale et électroacoustique
mercredi 28 mars L’ATELIER FICTION
Communiqué n°10 de Samuel Gallet
En partenariat avec Théâtre Ouvert
Réalisation Marguerite Gateau et Jean-Philippe Albizzati
Le texte sera enregistré en public le lundi 26 mars à Théâtre ouvert
La pièce, dans sa version intégrale, est parue aux éditions Espaces 34 en 2011
« Dans une mégalopole à peine futuriste, cernée par des friches où se réfugient exclus et révoltés, des violences éclatent.
Construisant la pièce comme un puzzle, Samuel Gallet livre un texte à la limite des genres : ni réaliste, ni policier, ni surnaturel, ou tout cela à la fois. »
Samuel Gallet a suivi une formation au département d'écriture dramatique de l'ENSATT. Communiqué n°10 a reçu le soutien de l'ENSATT, du TNP et de la SACD pour une lecture à Brangues.
Avec Hassan : Charles Antoine Sanchez Damien : Théo Costa Marini Marlène: Claude Leprêtre Anne : Christelle Legroux L'enfant : Jérôme Fauvel Yag : Patrice Botella Vieil homme : Maurice Antoni
jeudi 29 mars L’ATELIER DE LA CREATION
Claude Garache aujourd’hui par Marie du Bouchet
Réalisation : Gaël Gillon
Claude Garache est un artiste mystérieux dont on entend peu parler aujourd’hui alors qu’il est présent dans nombre de collections privées et publiques comme le musée national d’Art moderne de Paris, le centre Pompidou à Paris, le MOMA à New York, le Hirshhorn Museum à Washington… Cette année, le musée d’Art moderne de la ville de Paris a acquis une nouvelle toile du peintre et propose autour de cette acquisition d’exposer une quinzaine de toiles, au printemps prochain (avril, mai, juin 2012). Dans le cadre de cette exposition attendue depuis très longtemps, voici un portrait du peintre à travers son obsession picturale, qu’il poursuit depuis les années 50. L’œuvre est magistrale, construite patiemment et imperturbablement, année après années autour de son unique sujet : la femme.
JE VOUS ECRIS DE TEL-AVIV…
samedi 24 mars
19h30-20h30 et 5h15-6h15 CARNET NOMADE par Colette Fellous
Réalisation : Vincent Decque
Je vous écris de Tel-Aviv
Tel-Aviv, début mars, j'ai rendez-vous au bar de l'Hôtel Cinéma avec Moshe Sakal , il voudrait me montrer des lieux qu'il aime dans la ville. Moshe Sakal est critique littéraire au journal Haaretz, il vit à Tel-Aviv et vient de publier chez Stock, dans la collection Cosmopolite, son premier roman, traduit par Valérie Zenatti, Yolanda . Un roman largement inspiré de sa vie à Tel-Aviv et surtout de ses origines égyptiennes et syriennes, à travers le portrait de Yolanda, la grand-mère du narrateur. Les liens entre la culture juive et la culture arabe seront au cœur de cette lettre, où l'on croisera poètes et musiciens. Et cette question de la mémoire juive arabe d'Israël est une des questions essentielles pour aborder la réalité du pays et de ses conflits.
HOMMAGE A PIERRE DESCARGUES
Nuit du samedi 24 au dimanche 25 mars
1h - 6h30 LES NUITS DE FRANCE CULTURE par Philippe Garbit
Les Lettres françaises , Arts , Plaisir de France , la Nouvelle Revue Française ….Ces revues ont accueilli un jour ou l’autre la plume de Pierre Descargues, journaliste, critique d’art, photographe, écrivain.
Mais c’est évidemment de Pierre Descargues homme de radio que les auditeurs de France Culture se souviennent. Un Pierre Descargues curieux, chaleureux, généreux qui passa des après-midi entières à nous faire découvrir des artistes, reconsidérer telle ou telle œuvre. Il aimait les ateliers d’artiste, les galeries, il s’amusait des modes, il s’enthousiasmait, il nous entraînait, il nous apprenait l’art du regard .
A cet homme disparu en janvier dernier, les Nuits de France Culture ont voulu rendre hommage, en l’écoutant, lui et son sourire, évoquer ses peintres favoris, ses rencontres avec ses contemporains, en partageant ses contemplations.
1h A voix nue Pierre Descargues , au micro de Simone Douek, en 2002. Les trois premiers entretiens.
2h20 Les Arts et les gens Promenade dans l’œuvre de Yves Klein .
4h30 Les Arts et les gens Entretien avec le Professeur Jacques-Louis Binet , à propos des Traités d’anatomie illustrée , à la Renaissance.
5h00 Les Arts et les gens Les cailloux blancs , visites dans les ateliers de Ossip Zadkine et de René Magritte.
5h 30 A voix nue Pierre Descargues , au micro de Simone Douek, en 2002. Les deux derniers entretiens.
ET AUSSI...
Du lundi 26 au vendredi 30 mars
22h15-23h HORS CHAMPS par Laure Adler
Lundi 26 mars Sandra Laugier , philosophe
Mardi 27 mars Préfète Duffaut , peintre
Mercredi 28 mars Angela Winkler , comédienne
Jeudi 29 mars Philippe Djian , écrivain
Vendredi 30 mars Bernard Pivot , journaliste littéraire
0h-0h35 DU JOUR AU LENDEMAIN par Alain Veinstein
Lundi 26 mars Youssef Ishaghpour , Courbet et Chohreh Feyzdjou (Circé)
Mardi 27 mars Régis Jauffret , Claustria (Seuil)
Mercredi 28 mars Jacques André , Paroles d’hommes (Gallimard)
Jeudi 29 mars Jean Roudaut , Un mardi rue de Rome (W. Blake and co)
Vendredi 30 mars Chloé Delaume , Une femme avec personne dedans (Seuil)
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