Le prix Nobel de la paix à Malala Yousafzai et Kailash Satyarthi

Le prix Nobel de la Paix récompense cette année la lutte pour le droit des enfants à l’éducation et la fin du travail des mineurs.C’est également une récompense symbolique pour « un hindou et une musulmane, un Indien et une Pakistanaise, unis dans un combat commun pour l’éducation et contre l’extrémisme » a déclaré le comité Nobel dans son communiqué. Un symbole face aux tensions géopolitiques très vives qui existent depuis 1947 entre l'Inde et le Pakistan.
Valérie Crova revient sur les deux lauréats dans le journal de 12h30 de Mathieu Laurent :
Le symbole Malala
Le nom de Malala Yousafzai était déjà avancé l’an passé pour le prix Nobel de la paix. La jeune pakistanaise est un symbole de la lutte pour le droit des jeunes filles à l’éducation et contre l’obscurantisme d’une partie de la population pakistanaise. Voici comment a réagi la plus jeune lauréate jamais distinguée ce vendredi en Grande-Bretagne :
> Il y a un an, France Culture dressait son portrait
Dans la déclaration du comité Nobel, on peut lire que « malgré son jeune âge, Malala Yousafzai lutte depuis plusieurs année déjà pour le droit des jeunes filles à l’éducation (…) Elle l’a fait dans les conditions les plus dangereuses. A travers son combat héroique, elle est devenue une porte parole importante pour le droit des filles à l’éducation »
Kailash Satyarthi et la lutte contre le travail des enfants.
C’est l’autre combat en faveur des enfants, celui du travail, parfois forcé. Il est mené en Inde par Kailash Satyarthi. Un militant de 60 ans qui a toujours mené son combat en Inde pour des dizaines de milliers de tout jeunes ouvriers, employés dans les usines textiles notamment et qu'il a poussé à rejoindre les écoles. Ecoutez la correspondance de New Delhi d'Antoine Guinard :
« Montrant un grand courage personnel, et dans la tradition de Gandhi, Kailash Satyarthi a mené plusieurs formes de protestations et de manifestations, toujours pacifiques, se concentrant sur l’exploitation des enfants pour faire de l’argent. Il a aussi contribué à l’élaboration d’importantes conventions internationales sur le droit des enfants » écrit le comité à son propos.
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