Les journalistes du monde entier peuvent à nouveau entrer dans une des villes symboles du conflit syrien. Une ville ravagée par quatre mois de siège des djihadistes de l'Etat Islamique et désertée par une grande partie de la population.
Découvrez l'étendue des dégâts à travers les reportages et photos de nos envoyés spéciaux : Omar Ouahmane et Étienne Monin.
Site stratégique à la frontière avec la Turquie, Kobané était devenu un emblème de la guerre contre l'EI.
La victoire est aujourd'hui hautement symbolique donc, mais les lieux se sont transformés en champ de ruines. Et depuis mi septembre, les combats ont fait ici plus de 1.800 morts, dont plus de 1.000 dans les rangs jihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Dans le même temps, un responsable militaire en Irak a annoncé que la province de Diyala, dans l'est du pays, était elle aussi libérée du groupe extrémiste.
Regardez la vidéo ci-dessus et écoutez le reportage d'Omar Ouahmane, au milieu des carcasses de voitures éventrées et des combattants kurdes, dont de nombreuses femmes. L'un des Kurdes dit :
"Sentez cette odeur, c'est celle des cadavres des djihadistes, il y en partout sous les décombres, nous n'avons pas eu le temps de les enlever."
Et celui d'Étienne Monin, qui a rencontré un médecin qui pendant toute la durée des combats a soigné les blessés dans l'un des centres de soins de la ville. Il évoque l'activité de son hôpital de fortune, indexée sur l'intensité des combats :


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