A Fukushima, des dizaines d'ouvriers et d'ingénieurs ont désespérément tenté de refroidir le site, au péril de leur propre vie. "Actes héroïques" pour reprendre les termes de la présidente de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRNS) dont nous n'avons aucune image.
En France, Alain de Halleux a réalisé un documentaire sur les travailleurs du nucléaire, intitulé "RAS nucléaire rien à signaler" qui sera bientôt rediffusé sur Arte. Il a rencontré les ouvriers et les ingénieurs qui font tourner les centrales françaises, à la découverte de ceux qui pourraient être les "liquidateurs potentiels" de demain en cas d'accident nucléaire. Chimiste nucléaire de formation, il a aussi réalisé un documentaire sur la catastrophe de Tchernobyl. Il répond à Sophie Delpont :