Les attentats de vendredi ont particulièrement touché la jeunesse. Cette jeunesse qui sort, se réunit après le travail, boit des verres, va à des concerts ou à des manifestations sportives. Six jeunes en colère ont choisi de réagir par les mots, dans une tribune publiée par Marianne.
C'est cette même jeunesse qui a réalisé ce week-end que sa liberté pouvait s'arrêter du jour au lendemain.

Prendre la plume face à ceux qui prennent les armes. Choqués par tant de jeunes vies disparues, Julie Boulet-Gaches, Déborah Bucchi, Tristan Claret-Trentelivres, Simon Fulleda, Thomas Macé et Idir Amoura ont choisi les mots. Pour tenter d'exprimer ce qu'ils ont ressenti : de la peur, de la colère, mais surtout une forme de fierté dont ils ont fait la valeur centrale de leur tribune, publiée samedi dans Marianne.
Tribune qui débute ainsi :"Ils ont frappé. Ils avaient crié « On a tué Charlie ! ». Mais nous étions tous Charlie. Alors ils ont essayé de nous tuer, nous tous." Pour se conclure par "Cette lutte passe d’abord par la banalité et la beauté de notre vie que nous devons préserver malgré les menaces. Continuer à vivre comme hier, c’est déjà mener le combat."
Étudiant en droit à Paris, Simon Fulleda explique cette démarche à Marie-Alix Autet :
Et vous pouvez adhérer à cette tribune par le biais d'une pétition sur change.org
Et ce lundi matin, Libération fait sa Une sur cette jeunesse et ses destins brisés :
"Génération @le_bataclan" : portraits des victimes des #AttentatsParis à lire dans @libe > https://t.co/gm283acZEVpic.twitter.com/6Mi0pkYBaE
— Ministère de la Culture (@MinistereCC) November 15, 2015
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